Développement personnel : Récit de mon PARCOURS JUSQU’A MA FENETRE QUI (ne) DONNE (plus) SUR UN MUR

by Voyage en Canap’

Le confinement. 

Enfermée chez moi à tourner en rond, j’ai lancé le compte Instagram de Voyage en Canap‘. Des projets pleins la tête, ce compte est le point de départ de tous ce qui va suivre.

J’ai fait la rencontre de personnes exceptionnelles (qui se reconnaitront) et j’ai appris à croire en moi, en mes capacités et en mes rêves.

MARS 2020
AVRIL 2020

J’ai réalisé une interview pour un site sur l’entreprenariat et j’ai pris conscience que j’étais actrice de ma vie et qu’il n’y avait pas d’âge pour réaliser les choses que nous voulons vraiment. Les avis divergeant n’ont au final peu d’importance, si ce n’est qu’ils nous poussent encore plus vers la voix qu’on a choisit pour leur montrer que personne peut choisir à notre place.

C’est aussi le moment où j’ai sortie mon premier article sur le site internet : Voyage depuis ma fenêtre qui donne sur un mur

Le déconfinement.

La porte ouverte aux nouveaux projets à l’inspiration, le retour au grand air. Et pourtant…

Des doutes, du changements, plus de motivation pour avancer sur le compte. Pourquoi ? Je profitais de l’instant présent, je prenais du temps pour moi.

J’ai culpabilisé, longtemps de ne pas poster régulièrement, de ne pas avoir un super feed instragramable. Mais j’ai appris que rien n’est jamais parfait, que tout est voué à évoluer. Je me suis laissée le temps d’apprendre à m’écouter et à avancer sans perfection.

MAI 2020
JUIN 2020

Les résultats des mes rendus des cours. Une belle claque. J’ai failli raté mon année à cause d’une seule matière. On me l’a accordé pour motif « COVID 19 ». Cette matière me tenais à cœur, j’ai travaillé longtemps dessus et avec passion. J’ai alors appris que personne n’a le droit de nous faire douter ainsi de nos capacités. Une note m’a mise au plus bas, m’a fait croire que je n’en était pas capable. Je rêvais d’écrire et de faire de la recherche et voilà que deux de mes professeurs me faisaient douter de ça à partir d’arguments infondées ?

J’ai appris de cette remise en question que nous avons le droit de faire des erreurs mais que nous sommes seules juge de nos réussites. J’ai pris du plaisir a ce travail, j’étais fière de moi et je le suis encore !

Les études peuvent tellement nous faire douter de nous même mais au fond, les notes ne détermineront jamais qui nous sommes. Je me suis rendu compte du pourquoi je continuais mes études, pourquoi cela me servait. On ne va pas à l’école pour plaire à nos profs, écouter et apprendre par cœur des choses abstraites, ce qui compte c’est de savoir où cela va nous conduire. Apprendre pour soi et pour ses projets et non pour les autres. Ces apprentissages nous constituent, nous et personnes d’autres.

Je travail pour l’été en tant qu’éclusière sur le canal du centre. Une expérience exceptionnelle, marquée de rencontres remarquables qui m’ont permis de pouvoir échanger sur des manières de voir le monde du voyage différemment.

Travailler à proximité de l’eau a été un véritable plaisir. Je passait chaque matin un instant près de mon écluse pour en écouter l’eau qui coule et respirer, apprécier ce moment simple qui rythmait mes journées d’été.

Entre temps j’ai aussi trouvé l’appartement parfait pour continuer de faire grandir mes projets. Un bureau pour écrire et créer, une vue incroyable, qui se suffit à elle-même, un charme atypique dans une maison de ville inscrite au monument historique avec vue sur le Puy-de-Dôme. Un cadre parfait pour avancer vers une vie qui me ressemble.

Avant d’en arriver là, j’ai eu des déceptions, des biens immobiliers me sont passés sous le nez et j’avais peur de ne rien trouver. J’ai patienté, et, par le fruit du hasard je suis arrivée à visiter cet endroit. « Tout vient à point a qui sait attendre » dit-on…!

Croyez en vous, en vos rêves et surtout ne baissez pas les bras !

JUILLET – AOÛT 2020
SEPTEMBRE 2020

Un tournant dans ma vie.

J’ai quitter mon école d’architecture sur un coup de tête. J’ai postulé aux dernières inscriptions dans un master qui me faisait rêver. J’ai appeler mes parents et leur ai tout raconter. Rien ne pouvais me faire changer d’avis. Je l’ai su, comme ça, d’un coup, que c’état ça que je devais faire. J’ai arrêté de me voiler la face en faisant des études qui me faisait du mal. Le verdict tombe la veille de la rentrée, je suis admise !!

J’avais du mal a y croire, j’avais peur de regretter, tout était nouveau, les cours, la fac.

Ce fût la meilleure décision que j’ai pu prendre. Je revis, réellement. J’ai hâte d’aller en cours, d’apprendre. Je sais pourquoi je le fais. Les gens que je rencontre sont incroyables, bienveillants. On construit tous ensemble notre avenir en s’enrichissant du parcours des autres. Plus de compétitions, plus de tensions.

J’avais peur, j’ai tout quitté sur un coup de tête. On me croyait folle d’avoir tout envoyé balader comme ça, mais au fond, c’était juste une évidence.

Ne laisse personne te dire ce que tu dois faire, suis ton instinct.

Des projets pleins la tête je continus d’avancer et de croire en tout ce que l’avenir nous réserve malgré ces temps difficiles. Nous avons en chacun de nous le pouvoir de faire de grandes choses. La crise sanitaire nous a montré que tout peu basculer en un instant, alors faisons tous ensemble de cet instant où tout bascule, quelque chose de meilleur, pour nous, pour les autres.

OCTOBRE 2020

Il est temps d’agir !

Léa, de Voyage en Canap